Historique
La fertilité a longtemps été considérée comme une affaire féminine. Avec l’évolution des connaissances anatomiques, progressivement, les explorations diagnostiques de l’infertilité des couples ont permis de mettre en évidence des causes autant féminines que masculines. Les premières techniques d’insémination intra-utérines remontent aux années 1790. Bien que les premières inséminations intra-utérines soient très anciennes, ce n’est que dans les années 1970-80 que le traitement de l’infertilité par des techniques chirurgicales laisse place au développement de l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) avec les premières grossesses obtenues en Fécondation In Vitro (FIV) :
Dans les années 1990, une nouvelle technique de fécondation in vitro voit le jour et révolutionne la prise en charge en AMP notamment pour les infertilités d’origine masculine : il s’agit de la fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique du spermatozoïde ou ICSI.
En 2010, Edwards reçoit le prix Nobel de médecine pour ses travaux. La FIV / ICSI est donc devenue aujourd’hui un traitement qui a fait ses preuves dans la prise en charge de l’infertilité. L’amélioration des connaissances en termes de traitement de stimulation de l’ovulation, de technique d’échographie ou encore de microchirurgie a permis d’arriver aux protocoles actuels de prise en charge en AMP.
Plus récemment, la congélation des embryons par vitrification, développée dans les années 2000 et autorisée en France depuis 2011, a également améliorée la prise en charge des couples en AMP.
L’AMP en Martinique a vu évoluer toutes ces techniques et continue aujourd’hui à suivre leur évolution.