Notre expertise en Assistance Médicale à la Procréation (AMP)

L’AMP, qu’est-ce-que c’est ?

L’Assistance Médicale à la Procréation (ou Procréation Médicalement Assistée PMA) est l’ensemble des pratiques médicales cliniques et biologiques permettant la conception in vitro ou in vivo, la conservation des gamètes, tissus germinaux et des embryons.

L’infertilité est l’absence de grossesse dans un couple après au moins 12 mois de rapports sexuels réguliers non protégés ou lorsqu’une cause médicale avérée d’infertilité a été identifiée. Les causes de l’infertilité peuvent être multiples : féminines (40%), masculines (20%), mixtes (30%) ou inexpliquées (10%).

Les traitements en fertilité

L’insémination artificielle (IA) ou insémination intra-utérine (IIU) : technique d’AMP considérée comme la plus simple, elle consiste à déposer un échantillon de sperme préalablement préparé en laboratoire, dans l’utérus de la femme afin d’augmenter les chances de fécondation de l’ovocyte. Le sperme peut provenir du conjoint (IAC) ou d’une banque de sperme (IAD).

Pour augmenter les possibilités de grossesse, les ovaires sont stimulés et l’ovulation est contrôlée afin de savoir quel est le meilleur moment pour réaliser l’insémination.

La Fécondation In Vitro (FIV) : elle consiste à mettre en contact l’ovocyte et le spermatozoïde au laboratoire – in vitro – en vue d’obtenir des embryons pour les transférer ensuite dans l’utérus de la femme, et/ou les cryoconserver. La fécondation avec micromanipulation (ICSI) permet d’injecter directement un spermatozoïde dans le cytoplasme ovocytaire, pour certaines indications.

La préservation de fertilité : elle permet à des femmes et des hommes de préserver leur fertilité (indications médicales et non médicales) par cryoconservation de leurs gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes), en vue d’une utilisation future potentielle en AMP.

Règlementation

Cadre juridique

Selon la nouvelle loi de bioéthique promulguée le 2 août 2021, l’AMP est destinée à répondre à un projet parental et/ou à un contexte d’infertilité pour :

  • tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes
  • toute femme non mariée

Les personnes accédant à l’AMP doivent être vivantes et consentantes au moment de l’insémination artificielle ou du transfert embryonnaire. La femme destinée à porter l’enfant doit avoir moins de 43 ans lors du recueil de ses gamètes ; en cas d’insémination ou de transfert d’embryon congelé, cette limite est portée à 45 ans. Son ou sa conjoint(e) doit avoir moins de 60 ans.

Dans certains centres spécialisés, l’AMP peut également être envisagée en cas de risque de transmission à l’enfant et/ou à l’un des membres du couple d’une maladie d’une particulière gravité (maladie génétique, hépatite B, VIH…).

Certains centres bénéficient également d’un agrément pour la préservation de fertilité « sociétale », hors contexte d’infertilité, chez la femme de 29 à 37 ans, ou chez l’homme de 29 à 45 ans.

Cas de la cryoconservation

Si vous avez des gamètes (spermatozoïdes, ovocytes) ou des embryons congelés en paillettes, vous serez contacté chaque année par écrit pour prendre une décision sur le devenir de ces gamètes :

  • poursuite de la conservation
  • don à un autre couple ou une autre femme
  • don à la recherche
  • arrêt de la conservation

En l’absence de réponse à ces courriers, ces paillettes pourront être détruites après un délai de 5 ans (pour les embryons) à 10 ans (pour les gamètes). Il est donc indispensable de répondre aux courriers et de nous informer de tout changement d’adresse.

Deux autres situations peuvent entrainer la destruction de vos paillettes : en cas de décès ou en cas d'impossibilité d'utilisation liée à votre âge.

Prise en charge

En France, l’assurance maladie prend en charge à 100% :

  • 6 tentatives d’insémination artificielle
  • 4 tentatives de fécondation in vitro (1 tentative = 1 ponction suivie d’au moins 1 transfert)