FAQ - Vos questions les plus fréquentes

Voici la définition officielle de l’AMP selon le code de la santé publique (Article L 2141-1) : L'Assistance Médicale à la Procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes), des tissus germinaux (testicule ou ovaire) et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle.

On l’appelle parfois PMA (Procréation Médicalement Assistée), mais le terme officiel est AMP. Elle recouvre donc toutes les pratiques allant de l’Insémination Intra-Utérine à la fécondation in vitro avec transferts d’embryons frais ou décongelés et aussi la congélation des spermatozoïdes, des ovocytes et des embryons.

Les stimulations de l’ovulation simple avec rapports sexuels programmés n’entrent pas dans le champ de l’AMP.

La fertilité d’un couple, lorsque la femme est âgée de 25 ans, est de 25 % par cycle. Cela signifie qu’en dehors de tout facteur d’infertilité (familial ou personnel), le délai moyen pour obtenir une grossesse est en moyenne de 4 à 6  mois pour un couple jeune. Ce délai pour concevoir augmente avec l’âge.

Un délai moyen de 6 mois à 1 an peut être parfois nécessaire pour obtenir une grossesse, sans qu’une anomalie soit identifiée.

Au-delà de 1 an de désir de grossesse sans succès, nous vous conseillons de consulter un médecin gynécologue spécialisé en assistance médicale à la procréation (AMP). Au-delà de 35 ans et surtout après 39 ans, nous vous conseillons de consulter plus rapidement un centre d’AMP pour faire un bilan initial.

A  l’issue de la 1ère consultation, un bilan complet (imagerie, biologie, spermogramme) sera prescrit pour la femme et pour l’homme, afin d’évaluer le potentiel de fécondité au sein du couple.

Une fois l’ensemble de vos bilans réalisés, un deuxième RDV avec le gynécologue vous sera proposé. Il vous sera expliqué s’il est nécessaire de recourir à un protocole d’AMP et dans quel délai.

Les anomalies les plus fréquemment rencontrées et nécessitant une prise en charge sont les troubles de l’ovulation, l’endométriose, l’imperméabilité tubaire (trompes bouchées), l’insuffisance ovarienne et/ou les anomalies spermatiques retrouvées dans 50% des infertilités. Une prise en charge personnalisée vous sera alors proposée. Il pourra s’agir de stimulation simple de l’ovulation, d’insémination intra-utérine (IIU) ou encore de fécondation in vitro sans (FIV) ou avec micro-injection (ICSI). Le choix de la technique sera fait sur l’ensemble des données de votre bilan. Dans tous les cas ce choix vous sera expliqué.

Si une intervention chirurgicale est nécessaire (hystéroscopie, cœlioscopie), elle vous sera proposée et sera réalisée par le gynécologue, qualifié en chirurgie gynécologique,  qui vous suit au sein du centre.

Avant toute première tentative, des sérologies (VIH, hépatite B, hépatite C, syphilis…) vous seront prescrites ; elles doivent dater de moins de 3 mois, puis seront renouvelées tous les ans. Une spermoculture peut également être demandée.

Votre dossier administratif (consentement signé, photocopies des cartes d’identité…) devra être transmis au secrétariat. Avant toute première tentative de FIV, vous devrez également rencontrer le biologiste en consultation.

Les modalités sont différentes selon l'examen prévu, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la page Préparer ma venue

A ce jour, plus de 8 millions d’enfants ont été conçus après Assistance Médicale à la Procréation (AMP) dans le monde. Depuis la première naissance d’un enfant obtenu par FIV (Louise Brown, en 1978), l’augmentation croissante des traitements d’infertilité a conduit, au fil des années, à une proportion de plus en plus importante d’enfants nés grâce à ceux-ci, représentant ainsi environ 6% des naissances en Europe, et 3,3% en France (chiffres ABM 2019).

Les résultats dépendent de la cause de la stérilité du couple (féminine, masculine ou mixte), de l’âge de la conjointe et d’autres nombreux facteurs. Tous cas de prise charge confondus, les taux de grossesse sont d’environ 30 à 35% par cycle.

NB : concernant le sexe de l’enfant à venir, l’utilisation des techniques permettant le choix du sexe est interdite par la loi de Bioéthique Française.

Pour plus de précisions : consultez la brochure rédigée par l’Agence de Biomédecine, intitulée « Le guide de l’assistance médicale à la procréation ».

https://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/2022_new_hd_90722-5_biomed_broch_patients_amp_a5_40p.pdf

Tout d’abord nous vous recommandons de bien suivre les conseils de votre médecin, ils sont les plus adaptés à votre couple et sont les plus précieux. Il y a cependant 2 éléments qui influencent fortement votre fertilité et toutes les études scientifiques concordent dans le même sens :

- Le tabac-cannabis : toxiques pour les ovaires et le sperme. C’est clairement démontré, les couples fumeurs ont moins de grossesses que les non-fumeurs et en AMP aussi. Attention au tabagisme passif qui a aussi un rôle bien identifié maintenant. 

- Le surpoids et l’obésité jouent aussi un rôle négatif sur la fertilité. Perdre du poids peut donc aussi permettre d’améliorer la fertilité de son couple et même parfois conduire à des grossesses naturelles ! Un suivi et des conseils en nutrition sont parfois très utiles et à ne pas sous-estimer. La maigreur est aussi facteur péjoratif qu’il ne faut pas négliger même s’il est souvent encore plus difficile à traiter.

Il y a peu de médicaments qui améliorent la fertilité et qui en ont fait la preuve. Suivre ces 2 conseils n’est pas toujours facile mais ils ont tous les deux un rôle important dans l’infertilité et ce rôle a pu être démontré dans de nombreuses études scientifiques : il n’y a plus de doute maintenant, arrêter le tabac et retrouver un poids normal permettent d’augmenter ses chances de succès en fertilité naturelle et en AMP.

Vous pouvez vous rendre dans n’importe quel laboratoire de notre groupement afin de réaliser une prise sang pour le dosage de la βHCG. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

En juillet 2017, le Conseil d’orientation de l’Agence de la Biomédecine avait conseillé un âge limite pour l’assistance médicale à la procréation : 60 ans pour les hommes et 43 ans pour les femmes. Dans la pratique, une limite est déjà intégrée par la plupart des professionnels, et spécialement par l’Assurance Maladie pour les femmes ; cette dernière ne rembourse plus, depuis 2005, les parcours d’AMP au-delà de 42 ans révolus pour les femmes, tant les chances de succès deviennent très réduites au-delà.

Malgré les améliorations des protocoles de stimulations de l’ovulation et des techniques au laboratoire, l’âge de la femme reste toujours le facteur de succès le plus important, largement au-dessus de tous les autres facteurs. Au-delà de 40 ans, les chances de succès sont diminuées pour toutes les femmes. Cependant si besoin, une prise en charge en AMP est possible le plus souvent, et doit être évaluée par l’équipe clinico-biologique de votre centre.

En moyenne, les chances de devenir enceintes après 40 ans sont entre 5 et 10% par cycle de FIV.

Vous pouvez vous rendre dans n’importe quel laboratoire de notre groupement afin de réaliser une prise de sang pour le dosage de la chlordéconémie. Vous n’avez pas obligatoirement besoin d’ordonnance et ne ferez aucune avance de frais. Cette analyse est prise en charge par l’ARS. Comptez environ 3 semaines pour le rendu des résultats.

Parcours de soin des patients

Chaque centre Eurofins fertilité travaille en étroite collaboration avec une équipe clinique.

Pour le versant clinique, les différents praticiens qui vous prennent en charge sont obligatoirement des médecins, spécialisés en gynécologie-obstétrique ou en endocrinologie et titulaires d’une autorisation d’exercer l’AMP délivrée par l’Agence Régionale de Santé en relation avec l’Agence de la Biomédecine.

Pour le versant biologique, les praticiens sont médecins, pharmaciens, biologistes spécialisés en AMP, titulaires d’une autorisation d’exercer l’AMP délivrée par l’Agence Régional de Santé en relation avec l’Agence de la Biomédecine.

Les injections doivent être réalisées le soir (après 18h), à heure régulière (respecter moins d’1h de décalage entre deux jours successifs). Elles se font en sous-cutané dans le ventre ou la cuisse, en fonction des consignes du médecin. Le côté de l’injection n’a pas d’importance. Elles sont réalisables par vous-même, votre conjoint(e) ou l’infirmière.

Les produits se conservent pour la plupart au réfrigérateur mais peuvent être conservés à température ambiante (25°C maximum). Suivez les conseils de votre pharmacien. Une fois entamés, les stylos ou cartouches se conservent 28 jours ; ils doivent ensuite être jetés.

Evitez la consommation de tabac, d’alcool et d’anti-inflammatoires (aspirine, Antadys, Nurofen, Profenid…). En cas de besoin d’antalgiques, vous pouvez prendre du paracétamol ou du Spasfon sans inquiétude ; en cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.

Pour le reste, pas de recommandations particulières, vivez votre vie ! Evitez toutefois tout changement brutal ou effort trop soutenu dans votre mode de vie.

Pour toute autre question relative à votre tentative, n’hésitez pas à vous adresser au gynécologue et / ou au biologiste de votre centre d’AMP.

Pour les inséminations intra-utérines, la stimulation peut être renouvelée tous les mois. Les cycles sont souvent enchainés. Dans le schéma classique, après 3 ou 4 échecs, nous proposons le recours à la Fécondation In Vitro.

Pour la fécondation in vitro, il est recommandé un intervalle de 3 mois entre 2 ponctions ovocytaires. Si des embryons ont pu être vitrifiés, alors des transferts d’embryons décongelés (sans ponction ovarienne) pourront être réalisés.

Les fabricants de produits injectables mettent toujours un peu plus de produit dans les ampoules que la dose indiquée. Il est normal qu’il reste un peu de produit après avoir fini les injections.

Les prises de sang se réalisent dans le laboratoire de votre choix, avant l’échographie le jour-même (parfois la veille, en fonction des consignes de votre médecin). Il est préférable, pour un meilleur suivi, d’effectuer toutes vos prises de sang dans le même laboratoire au cours d’une même stimulation.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeûn pour les prises de sang.

Sur la base de l’analyse morphologique de l’embryon, le biologiste peut prédire ses chances de nidations. Ces critères morphologiques et de cinétique de développement sont actuellement limités et ne prennent pas en compte les facteurs génétiques propres à l’embryon et les facteurs de dialogue immunologique propres à la nidation. C’est pourquoi, il est souvent nécessaire de transférer plusieurs embryons, dans le temps, pour aboutir à un accouchement.

Il arrive parfois que le développement embryonnaire ne soit pas satisfaisant (par exemple, on n’observe pas de division des cellules de l’embryon en 24h), et que l’on ne puisse pas faire de transfert embryonnaire. Dans ce cas, le biologiste vous contacte pour vous expliquer ce qui a été observé et propose de vous rencontrer pour en parler et organiser un nouvel essai.

Il faut bien garder à l’esprit que si un transfert a été réalisé, c’est que l’équipe biologique a jugé que le(s) embryon(s) transféré(s) avait(ent) un bon potentiel d’implantation. Bien sûr, il n’y pas de garantie de grossesse quelle que soit la qualité de l’embryon.

Vous pouvez, bien sûr, accompagner votre mari pour effectuer son recueil s’il le souhaite. N’hésitez pas, cela arrive souvent. 

Le but est que le patient soit dans les meilleures conditions pour y parvenir sans difficulté.

Le jour du début de votre traitement vous est précisé par votre médecin. On considère que le premier jour des règles est le premier jour où vous vous réveillez avec des pertes sanguines franches.

Vous pouvez nous contacter et nous verrons si l’ajout de ces analyses est possible (nos laboratoires).

Conditions de prélèvement

Le recueil de sperme est réalisé au laboratoire. Vous serez installé dans une salle spécifiquement dédiée. Le recueil de sperme se fait par masturbation dans un flacon prévu à cet effet et identifié à votre nom. Vous devrez compléter un questionnaire de renseignements médicaux utile à l’interprétation des résultats par le biologiste.

En cas de difficultés lors de la réalisation du recueil, vous pouvez être accompagné de votre conjointe mais vous ne devez pas avoir de rapport ou utiliser de lubrifiant / préservatif car cela risque d’altérer la qualité de vos spermatozoïdes.

Le recueil de sperme ne peut pas être réalisé à domicile sauf en cas de dérogation exceptionnelle de l’équipe médicale. En effet, le transport à l’extérieur entraine des variations de température et peut rallonger le délai avant l’analyse ce qui risque de fausser vos résultats.

Pour le recueil de sperme, vous devez respecter les conditions suivantes :

  • Vous devez avoir un délai d’abstinence (nombre de jours depuis votre dernière éjaculation) compris entre 2 et 5 jours avant le recueil. Il est important de respecter ces délais afin que vos résultats soient fiables et que la qualité de votre sperme soit optimale.
  • Il est nécessaire de bien vous hydrater la veille et le matin du recueil (minimum 2 L d’eau). Cela permet d’uriner un maximum afin d’éliminer les bactéries naturellement présentes dans les voies urinaires et génitales.
  • Evitez la prise de toxiques (tabac, cannabis, alcool…). Il est également préférable d’être à distance (de 3 mois minimum) de tout épisode infectieux (fièvre > 39°C).
  • Avant d’effectuer le recueil, vous devrez réaliser un nettoyage soigneux des parties génitales à l’aide d’une lingette afin d’éliminer les bactéries de la peau et du tube digestif.

La prise en charge financière des couples infertiles

Selon l’arrêté du 30.06.2017, paru au Journal Officiel le 08.07.2017, relatif aux règles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d’assistance médicale à la procréation, l’AMP a pour objet de remédier à l’infertilité d’un couple dont le caractère pathologique est médicalement diagnostiqué ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité. L’homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer et consentir préalablement à la réalisation de l’AMP, au transfert embryonnaire ou à l’insémination.

En ce qui concerne sa prise en charge financière, selon le Journal officiel du 30/03/2005 (JORF n°74 page 5309), les actes médicaux de l’assistance médicale à la procréation (AMP) sont remboursés à 100% jusqu’au jour du 43ème anniversaire de la patiente. Pour les hommes, la limite n’est pas fixée aussi clairement mais le plus souvent la prise en charge est possible jusqu’à 60 ans, elle peut parfois se discuter au-delà en fonction des centres.

Sont pris en charge à 100%:

  • Six Inséminations Intra-Utérines (une par cycle) pour l’obtention d’une grossesse
  • Quatre tentatives de fécondation in vitro (recueil ovocytaire et transfert embryonnaire) pour l’obtention d’une grossesse. Les transferts d’embryons congelés ne comptent pas comme une tentative. Une demande d’entente préalable globale doit être déposée avant le début du traitement avec mention de la technique utilisée.

Le protocole de soins (ou « 100% ») est fait par le médecin gynécologue en consultation afin de limiter le reste à charge : il évite d’avoir à faire l’avance des frais concernant les médicaments et les prises de sang. Il permet également la prise en charge complète de la partie biologique inhérente aux inséminations ou FIV. Il peut rester des honoraires complémentaires éventuellement pris en charge par votre mutuelle, selon le devis qui vous sera remis par votre gynécologue. Par ailleurs, quelques actes biologiques ne sont pas remboursés par la sécurité sociale et font l’objet d’un devis propre.

6 tentatives d’insémination et 4 tentatives de FIV sont autorisées par la sécurité sociale, jusqu’à l’âge de 43 ans chez la femme en parcours FIV, 45 ans dans le cas des inséminations ou d’un transfert d’embryon décongelé, et jusqu’à 60 ans chez l’homme.

En l’absence de transfert d’embryons, une tentative de FIV n’est pas comptabilisée pour la sécurité sociale. Les transferts d’embryons congelés ne sont pas comptés comme une tentative de FIV.

Quels sont les risques éventuels liés à la FIV ?

Ces données et informations ont pour but de vous informer des risques exceptionnels auxquels vous pouvez être confrontés durant votre parcours en AMP. Il ne faut pas perdre de vue que la très grande majorité des grossesses se déroulent sans problème et donnent naissance à des enfants parfaitement normaux.

Comme tout geste médical à visée diagnostique ou thérapeutique, la tentative de FIV/ICSI comporte certains risques ; notre rôle est de les contrôler.

Il est toujours possible mais son analyse permettra de mieux préparer la tentative suivante et d’avancer dans le diagnostic et les causes précises de l’infertilité du couple. En moyenne, plus de 60% des femmes obtiennent une grossesse évolutive en moins de 4 tentatives. Si vous en ressentez la nécessité, un soutien psychologique vous sera proposé.

L’âge, le tabac, l’excès pondéral sont reconnus comme étant des conditions de prises en charge défavorables. Ces facteurs gênent avant tout la stimulation ovarienne et l’anesthésie.

Le surpoids rend la ponction folliculaire plus délicate à pratiquer. Ces facteurs augmentent aussi les risques pour une grossesse évolutive. Certaines situations nécessitent une consultation avec un endocrinologue ou une consultation en diététique en vue d’un amaigrissement préalable.

  • Traitements hormonaux : la stimulation des ovaires est parfois difficile et leur réaction rarement imprévisible. Cette stimulation peut aboutir à un syndrome d’hyperstimulation ovarienne nécessitant une hospitalisation (risque de thrombophlébite et de troubles métaboliques).
  • Anesthésie : des problèmes anatomiques, physiopathologiques ou allergiques individuels peuvent se poser au cours de l’anesthésie.
  • Ponction folliculaire : infection, hémorragie pouvant nécessiter un geste chirurgical.

L’expérience de l’équipe médicale permet de faire face à ces risques ou de les éviter dans la très grande majorité des cas.

  • Grossesse tardive : l’âge moyen des femmes prises en charge en FIV est de 35 ans, la plupart se situant entre 30 et 43 ans. Chez les patientes de plus de 38 ans, la grossesse est généralement plus compliquée, surtout au début (risque de fausse couche augmenté au 1er trimestre) et au cours du 3ème trimestre avec les risques d’hypertension, de retard de croissance nécessitant une surveillance médicale et gynécologique rapprochées.

  • Grossesse multiple : il s’agit de grossesses plus compliquées et elles doivent être évitées. Elles sont plus difficiles à supporter pour l’organisme maternel et peuvent être responsables de complications hypertensives (4 à 5 fois plus souvent), de prématurité (naissance avant 8 mois dans 50% des cas) et de faible poids à la naissance (souvent moins de 2500g). C’est pourquoi, dans la grande majorité de cas, l’équipe médicale transfère un maximum de 2 embryons, qui donneront une grossesse unique dans 80% des cas.

Les données de la littérature scientifique n’ont pas identifié de problème majeur de santé chez ces enfants. Néanmoins, par comparaison aux enfants nés après grossesse spontanée, les enfants issus d’une AMP présentent un risque légèrement accru :

  • de naissance prématurée : observée préférentiellement après un transfert d’embryon frais (TEF). Dans les cas de grande prématurité, l’enfant est hospitalisé en service spécialisé pour une prise en charge adaptée en néonatologie.

  • de troubles de la croissance : augmentation du risque de petits poids de naissance après TEF, ou de grand poids de naissance après un transfert d’embryon congelé (TEC). Cependant, on note un rattrapage progressif de la courbe de croissance de ces enfants au cours des premières années de leur vie.

Pour plus de précisions : consultez la brochure rédigée par l’Agence de Biomédecine, intitulée « Information sur la santé des personnes nées après une assistance médicale à la procréation ».

https://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/brochure_patients_personnes-nees-amp.pdf